La carte du monde en PNL : comment se construit -elle ?

Dans un précédent article, je précisais que notre vision du monde n’est pas la réalité : « la carte n’est pas le territoire ! ». Mais bien une représentation subjective de celle-ci, qui se construit chaque jour au fil de nos expériences. Et que pour mieux se comprendre et interagir avec les autres, il est important de l’apréhender et de posséder des clés de décodage de notre carte du monde. Effectivement, quelques fois, notre carte du monde est moins opérante et nous devons la questionner.

Trois mécanismes nous permettent d’établir et de maintenir notre vision du monde, pour qu’elle soit la plus stable possible. Tout simplement pour assurer une sérénité psychique. Nous pouvons qualifier ces mécanismes de méthodes de modélisation du monde. Ceux-ci ne sont ni bons, ni mauvais en soi. Par contre, selon la façon dont nous les utilisons, ils peuvent être source de limitation ou de développement personnel. Ce sont des mécanismes inconscients et universels.

Les trois mécanismes fondamentaux

  • la sélection : elle permet de filtrer les sollicitations externes et internes. Cette fonction fondamentale permet au cerveau et au système nerveux de ne pas être submergés par la masse d’informations qui stimulent en permanence nos sens. Et de ne laisser d’une partie des informations entrer dans le champ de notre conscience. Un dysfonctionnement de cette fonction entraîne d’ailleurs des maladies psychiques très invalidantes. C’est aussi pourquoi, par exemple, témoin d’une même scène, nous ne percevons et ne retenons pas tous la même chose. Demandez aux inspecteurs de police ce qu’ils en pensent !
  • La distorsion : c’est le processsus par lequel nous modifions nos perceptions ou nos représentations. Nous l’utilisons pour interpréter notre expérience de façon à ce qu’elle reste cohérente avec notre modèle du monde. C’est souvent un enjeu majeur dans un travail de développement personnel que de repérer nos « angles morts ».  Le coach étant là pour proposer des recadrages ou changement de perspective, si nécessaire. La fonction de la distorsion est aussi très utile dans les processus artistiques ou créatifs, ou pour toute activité qui nécessite d’anticiper le futur.
  • La généralisation : c’est un processus qui consiste à étendre à une catégorie entière de situations ou de personnes ce qui a été appris dans une (ou un petit nombre de) situation(s). Nous utilisons les généralisations pour comprendre les situations similaires présentes ainsi que pour prédire les situations à venir. Attention, on voit ici le danger de ne fonctionner que sur ce mécanisme pour appréhender une situation, car alors les préjugés ou les raccourcis de pensée ne sont pas loin !

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