Bien-être au travail, qualité de vie au travail (QVT), Risques Psycho-sociaux (RPS) ! Comment s’y retrouver? Autant de notions qui se recoupent sans se confondre. Essayons d’y voir plus clair. Dans le prolongement de la 16ème édition de la semaine pour la qualité de vie au travail organisée par le réseau ANACT-ARACT.

Tentatives de définitions

Bien-être au travail

D’abord, ce que n’est pas le bien-être au travail : mise à disposition de salles de sport, séances de massages, conseils diététiques…

Certes, cela peut être très agréable et utile. Mais s’occuper du bien-être au travail, c’est avant tout adopter une attitude d’écoute des salariés. Et favoriser les débats sur les conséquences de l’organisation du travail sur la santé des collaborateurs.

  • l’approche bien-être au travail recherche une efficacité et une performance, respectueuses de la santé, de la motivation et l’implication des salariés.
  • plus large que les notions de santé physique et mentale au travail, le bien-être au travail fait référence à un sentiment global de satisfaction et d’épanouissement de et par le travail. Et non l’absence de maladies professionnelles.
  • Il comporte une dimension subjective.

Qualité de vie au travail

  • notion plus floue et qui ne fait pas l’objet d’un consensus parmi les professionnels.
  • fait référence aux conditions favorables de l’environnement de travail ayant des conséquences positives pour le plus grand nombre.
  • la QVT est souvent vue comme un pont entre les enjeux économiques et les enjeux sociaux. Des indicateurs peuvent être par exemple : la qualité de l’engagement dans l’entreprise, la qualité des relations sociales et de travail, les possibilités de développement…
  • les partenaires sociaux peuvent se saisir de cette question à travers la négociation d’accords d’entreprise. Comme la conciliation entre vie pro et perso, l’égalité homme/femme…

Risques Psycho-sociaux

  • la définition est codifiée : « risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi, et les facteurs organisationnels et relationnels succeptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».
  • plus concrètement, cela vise le stress au travail, les violences internes et externes exercées sur les salariés dans l’entreprise. Et enfin des risques professsionnels mettant en danger l’intégrité physique et la santé mentale des travailleurs.
  • les causes des RPS sont toujours multiples et on doit donc investiguer les dimensions sociales, relationnelles et organisationnelles du travail. Ainsi que le vécu subjectif des personnes.
  • toute entreprise a l’obligation d’analyser ses RPS  dans le Document Unique.

Finalement, ces trois démarches sont complémentaires dans l’entreprise et peuvent être menées de front. Elle se fondent sur un même postulat : améliorer la santé au travail grâce au dialogue social, à la mobilisation, la participation et l’engagement de l’ensemble des acteurs de l’entreprise (Direction, salariés, représentants du personnel, RH…).

Un site ressource.

Et si vous souhaitez être accompagnée sur une problématique de santé au travail, vous pouvez me contacter dans le cadre de mes consultations spécialisées.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.