Le 20 juin prochain, Journée Mondiale de la Lenteur ! C’est pas vrai, nous aurions le droit de ralentir dans notre monde hyperactif et hyperconnecté ! Alors que dire sur lenteur et bien-être ?

C’est même une piste très intéressante pour favoriser la santé et particulièrement la santé au travail.

Certaines études en neuro-psychologie commencent à montrer très sérieusement que le cerveau des personnes qui pratiquent régulièrement le multi-tâches dans la journée présenterait un déficit marqué dans une région particulière du cerveau (le cortex cingulaire antérieur, si si vous en avez un aussi !). En fait, ce qui est à retenir c’est que cette zone joue un rôle central dans le traitement des émotions.

Pourquoi ralentir est bénéfique ?

  • pour augmenter notre créativité. En effet, lorsque le cerveau est au calme (dégagé du stress négatif, des distractions multiples), il peut « glisser » vers un état plus disponible. Où subtilement des idées, des liens nouveaux peuvent plus facilement apparaître.
  • pour prendre le temps de vivre pleinement nos émotions. Et non pas fuir les émotions négatives ou se surexciter dans les émotions intensément positives. Cela signifie prendre le temps de ressentir pleinement l’émotion dans son corps, même si cela n’est pas agréable. Permettant ensuite de la nommer pour mieux l’utiliser et en tirer des enseignements de vie. C’est par exemple, l’objet de la méditation de pleine conscience que d’accepter nos ressentis sans cherchre à les modifier. Si ces techniques vous paraissent inabordables, alors de bonnes promenades conscientes dans la nature feront parfaitement l’affaire !

Comment faire pour concilier lenteur et bien-être ?

  • en apprenant à faire une seule chose à la fois ! Impossible dans le travail ? On peut en tout cas chercher à intégrer par moment cette technique. Vous verrez que vous serez au bout du compte plus productif.
  • en accueillant l’imprévu et accepter de dévier (un peu?) de l’objectif initial de votre activité. Un moyen fabuleux pour s’ouvrir à de nouvelles expériences et même éviter l’ennui.
  • prendre le temps de construire notre discours. Eh oui, même pour parler, nous allons trop vite ! S’autoriser à des temps de silence, des temps de reformulation intérieure, voire des « euh »… Cette posture est très utile pour améliorer notre communication et créer du lien avec autrui. Pas facile en réunion ou avec son chef ?
  • prendre enfin le temps de noter par écrit nos idées, sans forcément tout de suite en parler. Accepter que nos idées soient d’abord floues, inprécises, mouvantes. C’est le propre de la créativité et de l’élaboration mentale. Le passage à l’écrit pose les choses, permet de faire du vide, pour aller plus loin dans la pensée et de trouver la bonne forme d’expression à l’oral.
  • Et j’allais oublier, prendre des temps de respiration et de pause, pour ne rien faire, ou même mieux encore, rêver !

Et si nous pratiquions chacun notre métier en intégrant ces principes de lenteur?

Prendre rendez-vous pour une question de santé au travail ?

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