Plusieurs approches théoriques en psychologie et psychothérapie expliquent le fonctionnement humain en postulant différentes parties intra-psychiques coexistant chez une même personne. J’aime bien cette approche car elle permet souvent de mieux comprendre et de dénouer des conflits intérieurs. Le modèle des parties repose sur l’idée que l’esprit n’est pas un bloc unique.

Qu’est-ce que le modele des parties ?

Tout d’abord qu’est-ce qu’une partie ? C’est une sorte de sous-personnalité, assez stable dans le temps, qui possède un ensemble de perceptions, de pensées, d’attitudes et de comportements cohérents entre eux. Chaque partie est en quelque sorte « séparée » des autres par une frontière plus ou perméable. Les parties peuvent entretenir entre elles des relations de coopération, de neutralité ou de conflit.

Par exemple : Nous avons tous éprouvé un moment où une partie de nous veut faire quelque chose, et une autre nous empêche de le faire. Et nous sommes tous plus ou moins conscient de ces différentes parties de nous. Par exemple, une partie de nous peut être tentée de reprendre du dessert (la partie gourmande, épicurienne…) , alors qu’une autre juge que ce n’est pas bien (la partie moralisatrice), et qu’une
troisième peut aider à faire un choix en proposant un arbitrage raisonnable qui préserve l’équilibre alimentaire tout en égayant les papilles (la partie protectrice).

Par ailleurs, chaque partie a sa propre raison d’être, ses propres objectifs, ses propres finalités. Aussi, chaque partie a son intention positive propre. Et parce que chaque partie a ses propres besoins, elle recherche des bénéfices secondaires qui lui sont spécifiques. De ce fait, il peut exister des conflits entre les parties et ce à des niveaux très variés : intention positive, croyance, valeurs…

Une partie s’est développée à un moment donné de la vie de la personne parce qu’elle était utile. Ne l’oublions jamais ! Mais quelques fois, son mode de fonctionnement n’est pas plus adapté au présent. Alors, ici intervient un travail nécessaire sur soi si elle s’active en fonction du contexte. Car elle peut prendre le contrôle, devenir même tyrannique. Et va déterminer unilatéralement le comportement de la personne.

Mais à quoi sert ce modèle ?

L’un des enjeux de la PNL est de permettre la coopération des parties, de manière à ce qu’elles concourent efficacement aux enjeux globaux de la personne.

La notion de modele des parties est utile lorsqu’une personne :

  • se plaint d’un conflit intérieur
  • n’arrive pas à faire quelque chose
  • ne parvient à cesser de faire quelque chose.

Dans le cas d’un conflit entre parties, plusieurs scénario sont envisageables pour trouver une issue :

  • s’intégrer en créant une 3ème réponse
  • parvenir à coexister en contrôlant des domaines de fonctionnement qui ne se recoupent pas
  • coopérer en poursuivant un but commun, perçu comme compatible avec la fonction de chacune des parties.

D’autre part, du fait de l’existence même des spécificités des parties, il est possible de mettre en œuvre une partie spécifique pour un objectif particulier. La PNL permet alors d’aider à choisir une partie adaptée et la mobiliser de manière spécifique.
Enfin, si aucune partie ne peut le faire, il est possible de créer une nouvelle partie pour obtenir un résultat donné.

Envie d’en savoir plus car vous pensez que cette technique peut vous aider ? Je suis à votre disposition pour un rendez-vous personnalisé.

 

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